(...)
La
nuit était longue
La
nuit
Était
longue…
Noire,
mais
Pâle
Sombre
Au
visage
D’opale.
La
nuit
M’a
semblé
Être
mangeuse
D’hommes…
Elle
a arraché
Mon
cœur
Et
l’a goûté…
L’air
indifférent
Toujours
Paisible
Pourtant
Le
mal était
Fait !
Dans
son
Manteau
D’étoiles
qui,
Effrayées
par
Son
geste
Éteintes
de peur
Retournaient
leurs
Yeux
Pleins
de
Dégoûts
et
De
colère,
Mais
elles
Demeurent
Toujours
muettes,
Sages,
Dociles
Bien
rangées.
Un
cri
Sauvage
Coupa
Ce
silence
En
deux.
Plus
jamais
La
vie
Ne
sera pareille.
Sans
cœur,
Le
corps
Abandonné.
Addis
Abeba, mai 2015